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Record Room, Stuart Kremsky, San Francisco

...For their Leo album Travoltazuki, they’ve concocted a bonkers mash-up of disco, funk, free jazz, electronics, and rock with an overlay of Dadaist absurdity. Dada began as an art movement in Zürich in 1916, and just over a century later in Geneva, only 172 miles away from the Cabaret Voltaire, Oogui revisits Dadaist sound poetry and bends it for their own needs as the spice for these ever-surprising compositions. The band’s name means “glutton” in Japanese, where “big eaters” seem to have a devoted following. Metaphorically speaking, it seems that Melnotte, Vonlanthen, and Fournier are “big eaters” of musical genres, blending them into a continuously changing and brashly unpredictable stew. All the tunes are original compositions by the members of the trio, mostly separately but the four shortest tracks, which don’t sound like improvisations, are credited to all three. It’s all pretty crazy, and a whole lot of fun.

CITIZEN JAZZ  https://www.citizenjazz.com/Oogui.html

OOGUI (prononcez ô-gu-i) signifie glouton en japonais, et fait allusion aux concours de gloutonnerie dont les vidéos pullulent sur internet, dévoilant un monde aussi improbable que dispensable. En voulant mieux, on peut aussi découvrir un univers musical autrement plus enthousiasmant, celui d’OOGUI, un électron libre de trio qui rebondit au-delà des frontières de la Suisse avec Travoltazuki, un premier album paru chez Leo Records.

Par une sorte d’humour taquin, ces trois enfants terribles cassent leurs jouets et démontent toutes les balises sur leur passage. Bien sûr, un électron libre peut tout se permettre. L’improvisation est sa nature première. Mais elle s’insère ici dans des compositions finement ciselées, et la part de hasard que recèle cette musique hybride n’en est que plus déroutante parce qu’inattendue.

On retient l’électrisant « La Baignoire de Claude », qui nous fait vivre les derniers instants d’un chanteur à paillettes comme si on y était. Parsemé de mélodies distordues qui semblent jaillir du cœur d’un volcan en éruption en éclaboussant un peu les alentours, Travoltazuki grouille de sons bidouillés, surprenants, intrigants, et invite à repenser la musique disco, notamment lorsque celle-ci est bâtie sur un tremblement de terre. Brillant.

Badalchemy Magazin, Deutschland, März 2019

....Mit dem Tanzen ist das freilich so eine Sache, denn neben Riffing, das jeden Idiot Dancefloor umtreiben könnte, lassen die drei die Straightness rasch an die Wand laufen und drehen Rockkonventionen ebenso wie gängigen Jazztricks eine Nase, pfeifend und mit hintersinnigen V-Effekten. Wenn etwa der Zeitpfeil auf der Stelle tritt oder schlapp macht wie zu weich gekochte Nudeln, wenn der Drive stagniert oder sich fraktal verzettelt. Aber es bleibt genug Zucker für Freakäffchen, genug Kitzel, der die Glieder zucken lässt. Oder auch die Hammelbeine lang zieht, wenn R.I.O.-Rhythmik wechselt mit gedehntem Schwebklang ätherischer Gitarrensaiten. Nennt es freakish, surreal, was mit vorne meta- oder hinten -esk. Albert-hofmannesk z. B., wenn 'Toigrandebrute' mit Schwyzerwitz flöten geht, einen Progzahn zulegt und doch zart schwebend ankommt. Oder cheshiresk, wenn Melnotte zuletzt ihr 'Gatogato' tatzt, es beschleunigt, bis es bloß noch pfeift und über träumerische Klimperei und gitarristische Ondes Martenot hinweg entschwindet.

Music Zoom, Italy, avril 2019

...Dans le mélange des sons, on retrouve le disco des années 80, des improvisations, des compositions inhabituelles pour le type de structure proposé, insufflant les trois œuvres au-delà de celles qui sont la norme et les genres. Il y a des passages plus longs, d'autres courts pendant quelques minutes, presque comme des aphorismes au milieu d'histoires avec une intrigue plus étendue et plus complexe. Malgré tout, le disque fascine, car on se retrouve toujours devant des moments inattendus, des solos de guitare acidulés et des percussions évanescentes. {...}

....pendant lesquelles on ne sait jamais exactement où les trois entendent aller, confirmant ainsi l'hypothèse d'un disque inhabituel, mais pour cette raison même, cela suscite l'intérêt de l'auditeur.

Viva la Musica, Genève, avril 2019

Du trash intelligent déroulant de très riches matières sonores. On ne dira jamais assez de bien de Florence Menotte et de Vinz à qui la maturité et le bel acharnement assurent à chacun une place de choix dans le panorama contemporain. Pour ceux qui possèdent encore un bottin de téléphone vous apprendrez que Sylvain Fournier exerce la profession de boucher-poète, mais il est surtout un merveilleux percussionniste tout terrain qui dans ses moments de liberté ne manque jamais de piquer un plongeon pour s’entretenir avec son ami le silure de moustache.

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